Le support de psychoéducation ci-dessous aborde les styles de communication passive, agressive, et asssertive. Il présente les différences entre ces styles et souligne l’importance des compétences en communication dans le cadre thérapeutique avec les couples, les familles, et les individus rencontrant des difficultés à s’affirmer. Connaître les trois styles de communication est une étape incontournable pour développer l’affirmation de soi. Cela permet notamment de reconnaître son style de communication dominant et d’en identifier les difficultés potentielles dans la vie quotidienne. Bien que chacun utilise ces trois styles à divers moments, beaucoup on tendance à en privilégier un, qu’il soit passif, agressif ou assertif (et parfois même passif-agressif).
La fiche de psychoéducation sur la communication passive, agressive et assertive offre un aperçu de chaque style de communication. Elle illustre, à l’aide de deux cercles qui se croisent, que la communication passive consiste à donner la priorité aux souhaits et besoins d’autrui, tandis que la communication agressive ne tient compte que de ses propres besoins. La communication assertive, quant à elle, représente un équilibre entre l’expression de ses besoins et le respect de ceux d’autrui.
De plus, la communication passive est souvent associée à une posture de soumission ou d’évitement. La communication agressive, quant à elle s’accompagne généralement d’un ton hostile, d’accusations ou d’attaques verbales. Enfin, la communication assertive favorise des relations saines et témoigne d’une confiance en soi.
Cette fiche est complémentaire aux autres supports de psychoéducation et aux exercices sur le thème de l’affirmation de soi, par exemple : la communication passsive-agressive : psychoéducation, communication passive, agressive, assertive : exercice QCM, et s’affirmer avec respect (phrases en “je”) : principe, exemples et exercice.
Heimberg, R. G., & Becker, R. E. (1981). Cognitive and behavioral models of assertive behavior: Review, analysis and integration. Clinical Psychology Review, 1(3), 353-373.