Ce document PDF porte sur l’affirmation de soi. Il présente le principe et l’intérêt de commencer ses phrases par “je”, donne des exemples concrets et propose un exercice pratique. Commencer ses phrases par « je » est important dans l’affirmation de soi car cela permet de prendre la responsabilité de ses émotions et de ses besoins, et cela favorise une communication claire et non accusatrice. En utilisant « je », on exprime ses sentiments et son point de vue sans critiquer l’autre, ce qui réduit les risques de conflit et de réaction défensive. Cette approche facilite un dialogue respectueux et constructif. Elle aide également à renforcer la confiance en soi et à améliorer les relations avec autrui.
Ce document comporte 2 pages : la première présente comment contruire ses phrases en “je” sans qu’elles ne constituent une critique ; la seconde page donne des exemples et un exercice pratique. Lorsqu’une personne se sent blâmée, que ce soit à juste titre ou non, il est courant qu’elle réponde de façon défensive : “C’est de TA faute“, “TU as fait ça“. Commencer ses phrases par « Je » permet de s’affirmer avec respect et d’éviter de tomber dans le piège d’une communication agressive ou défensive. Utiliser « je », c’est également prendre la responsabilité de ses propres émotions, tout en adressant un problème avec respect.
Exemples de phrases critiques : “tu ne comprends jamais rien!”, “tu es vraiment insupportable”
Exemples de phrases assertives commençant par “je”: “je me sens frustrée quand tu arrives en retard sans me prévenir”, “je me sens dévalorisée quand tu emploies un ton critique”.
Thèmes complémentaires
Références :
- Boisvert J.-M. et Beaudry M. (1979). S’affirmer et communiquer, Paris, Éd. de l’Homme.
- Fanget F. (2000). Affirmez-vous !, Paris, Odile Jacob.
- Fanget F. et Rouchouse B. (2007). L’Affirmation de soi : une méthode thérapeutique, Paris, Odile Jacob.
- Heimberg, R. G., & Becker, R. E. (1981). Cognitive and behavioral models of assertive behavior: Review, analysis and integration. Clinical Psychology Review, 1(3), 353-373.