Pratiquer l'autocompassion : principes et exemples

La fiche ci-dessous présente les principes-clés et des exemples concrets pour pratiquer l’autocompassion. L’autocompassion, étudiée notamment par la psychologue Kristin Neff, désigne la capacité à se traiter avec bienveillance face aux échecs et aux difficultés, plutôt que par l’autocritique. De nombreuses recherches montrent ses bienfaits : elle réduit le stress, l’anxiété et la dépression, tout en favorisant la résilience et la motivation. Contrairement à certaines idées reçues, faire preuve d’autocompassion ne signifie ni s’apitoyer sur son sort ni se complaire dans l’inaction, mais plutôt se soutenir avec bienveillance pour mieux avancer.

Cette fiche constitue un outil psychoéducatif pouvant être remis aux patients afin d’introduire la pratique de l’autocompassion. Elle propose une définition synthétique du concept, expose ses trois principes fondamentaux (bienveillance envers soi-même, humanité, pleine conscience) et fournit des exemples concrets et des conseils pour l’appliquer au quotidien.

Elle est particulièrement bénéfique pour les personnes ayant un discours intérieur très critique, en leur offrant une alternative plus bienveillante et constructive à l’autojugement. Cette fiche peut ainsi servir de base à une réflexion personnelle et préparer à une mise en pratique plus approfondie. L’autocompassion est une approche centrale dans certaines formes de thérapie, notamment la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT), la TCC axée sur la compassion et certains programmes de pleine conscience.